Audrey

Audrey

Mon tour ailleurs a été créé à l’occasion de mon départ en tour du monde. Ce blog avait vocation a raconter mon voyage à mes proches et à me servir de carnet de voyage pour garder une trace de cette expérience extraordinaire. J’ai donc écris, de septembre 2015 à aout 2016, sur toutes les destinations que j’ai eu l’occasion de visiter, de mon départ dans le transsibérien à mes plongées au Mexique, en passant par l’Inde, la Chine, l’Asie du sud est, la Patagonie, les Galápagos, la Bolivie…. Après avoir décidé de reprendre la route en juillet juillet prochain, j’ai décidé de reprendre la plume.

Quand il faut changer ses plans : mon voyage improvisé en mini-van dans l’hiver norvégien

J’y croyais vraiment : je m’étais préparée à repartir en janvier 2025. Mes sacoches étaient prêtes ! Mais fin décembre, la réalité m’a rattrapée. Mon épaule, elle, n’était pas prête à repartir en voyage à vélo. Et comme je ne suis jamais à court de projets, j’ai pris une décision : partir en mini-van, à la découverte de destinations que je n’aurais pas envisagées à vélo. La Norvège m’avait tellement marquée à l’été 2023 que j’ai décidé d’y retourner pour voir comment c’était en plein hiver !

Une trop courte escapade en Asie centrale : les splendeurs de l’Ouzbékistan sans vélo

Après 15 mois de voyage à vélo à travers l’Europe et l’Afrique, j’ai dû faire face à une épreuve inattendue : une forte douleur à l’épaule qui m’a contrainte à adapter mes projets. Profitant d'une escale à Istanbul, je consulte un médecin qui me diagnostique une tendinite et me prescrit des médicaments. Après un passage éclair dans cette ville fascinante, qui mériterait bien plus de temps, je me suis dirigée vers l’Ouzbékistan, espérant que mon épaule se remettrait rapidement pour poursuivre mon aventure. Pourtant, en visitant les perles de la Route de la Soie, j’ai dû me résoudre, à contrecœur, à interrompre mon voyage à la veille de la partie que j’attendais tant.

Dernier chapitre de mon aventure africaine : Cape Town et sa région avec Damien

Cape Town, ultime étape de mon voyage à vélo à travers l’Afrique, marque une transition entre mon incroyable voyage à vélo à travers l’Afrique de l’est et australe, et la suite de mes aventures en Asie centrale. Avant l’arrivée de mon frère Damien, j’ai consacré une semaine à gérer de nombreuses formalités, me ressourcer et finaliser les préparatifs pour la suite. Puis, ensemble, nous avons exploré la ville, sa région, et partagé une aventure inoubliable à vélo jusqu’au Cap de Bonne Espérance avant de partir en voiture pour découvrir les environs.

Un merveilleux road trip en famille en Namibie

Fin avril, j'ai laissé mon vélo en sécurité à Windhoek pendant quelques jours avant de me rendre à l'aéroport. Mes parents sont venus de Paris pour me rendre visite et découvrir avec moi la Namibie lors d'un road trip de 16 jours. Au programme : exploration des déserts du Kalahari et du Namib, et rencontres avec la faune sauvage. Ce voyage promettait d'être grandiose, et il l'a été !

Un mois au nord de la Namibie à vélo : des aventures et des belles rencontres

En franchissant la frontière pour entrer en Namibie depuis le Botswana, j'ai sollicité un visa de trois mois. La Namibie était sans doute le pays de mon périple africain qui m'inspirait le plus, et disposant d'une généreuse marge de temps avant de quitter le continent, j'ai décidé d'en profiter pleinement. Plus particulièrement, j'ai choisi de m'aventurer dans le nord du pays, notamment pour rencontrer les Himbas. Cependant, je ne m'attendais pas à ce que ce premier mois dans le pays soit aussi riche en belles rencontres et en aventures. Entre les pistes impraticables, mes rencontres avec les Himbas, les menaces de vol de mes sacoches et la chasse au phacochère, ces quatre semaines ont été remplies d'émotions !

Traversée du Botswana à vélo : des centaines de kilomètres, des dizaines d’éléphants, quelques galères et de nombreux souvenirs impérissables

Sur mon itinéraire à vélo à travers l’Afrique de l'est et l’Afrique australe, le Botswana était le pays qui m’excitait le plus tout en suscitant le plus d'inquiétudes. Je savais que je pourrais potentiellement, voire certainement, y croiser des éléphants au bord de la route et que les étapes quotidiennes pouvaient être longues pour trouver un endroit sécurisé pour dormir. C’est l'un des pays ayant la plus faible densité de population au monde, avec seulement 3,8 habitants/km², les villages s'y font rares. Mais je savais aussi que de nombreux cyclistes avaient traversé le pays avant moi, avec un peu d’adrénaline parfois, mais sans problème, donc il en serait certainement de même pour moi !

Pédaler au cœur de la Zambie : à la découverte des merveilles naturelles et culturelles

C’est avec regret que j'ai quitté le Malawi, un pays pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur. Mais quand on voyage à vélo, l’idée c’est d’avancer. Même si l'on peut adapter son itinéraire et son planning l’objectif est quand aussi de pédaler ! J’ai donc quitté Lilongwe en direction de Chipata, une ville zambienne à la frontière avec le Malawi, avec pour objectif de rejoindre, quelques semaines plus tard, les fameuses Chutes Victoria, dans la ville de Livingstone, en faisant au préalable un petit détour pour faire un Safari dans le parc national le plus réputé du pays, South Luangwa. Mais je ne m'attendais pas à avoir l'occasion également d'assister une grande cérémonie traditionnelle au cours de mon voyage.

De Arusha à Kasumulu : voyage à vélo dans une Tanzanie pleine de surprises

Mes trois dernières semaines en Tanzanie ont été pleines de péripéties. J’ai traversé une zone assez peu touristique, me dirigeant plein sud pendant 1267 km pour rejoindre la frontière malawite. Je n’avais pas d’attentes particulières concernant cet itinéraire, mais il m’a réservé de nombreuses surprises : des rencontres animales et humaines, des déboires sur des pistes difficiles, des recherches de pièces de vélo compliquées, une grande lassitude culinaire, mais jamais d’ennui !

Vidéo : Un incroyable safari en Tanzanie

Après mes premiers coups de pédale en Tanzanie sur les îles de Zanzibar et de Pemba, j’ai rejoint le continent en bateau jusqu’à Tanga pour continuer ma route, direction le kilimandjaro puis les grands parcs nationaux du Tarangire, Ngorongoro et Serengeti. Ces deux semaines ont été riches en émotions, tant lorsque j’ai pédalé sur des pistes défoncées, que lorsque j’ai vu pour la première fois de ma vie les grands animaux sauvages d’Afrique que sont des lions, des girafes ou encore des éléphants. 

De Tanga à Arusha : mes débuts difficiles sur piste et mon premier safari 

Après mes premiers coups de pédale en Tanzanie sur les îles de Zanzibar et de Pemba, j’ai rejoint le continent en bateau jusqu’à Tanga pour continuer ma route, direction le kilimandjaro puis les grands parcs nationaux du Tarangire, Ngorongoro et Serengeti. Ces deux semaines ont été riches en émotions, tant lorsque j’ai pédalé sur des pistes défoncées, que lorsque j’ai vu pour la première fois de ma vie les grands animaux sauvages d’Afrique que sont des lions, des girafes ou encore des éléphants. 

De Dar Es Salam à Pemba en passant par Zanzibar : mes premiers coups de pédale en Tanzanie

Après 7 mois à pédaler à travers 16 pays européens, j’ai décidé de changer d’air et d’aller découvrir l’Afrique australe. J’ai donc pris un vol à Budapest en direction de Dar Es Salam en Tanzanie transitant brièvement par Dubaï. Je voulais du changement, je rêvais de dépaysement, de paysages grandioses et de vie sauvage. J’ai été rapidement servie !

Un mois sur les routes polonaises à vélo

Mon itinéraire à vélo en Pologne m’a amenée à rouler environ 1 000 km sur le territoire polonais, majoritairement le long de la Vistule, afin rejoindre Cracovie depuis Gdansk, en passant notamment par Torún et Varsovie. Un trajet riche de visites historiques et culturelles pour mieux comprendre l’histoire de cette région, notamment l’histoire récente de la seconde guerre mondiale. Un trajet également très agréable car j’ai aussi découvert un pays aux très nombreuses pistes cyclables et dont les automobilistes sont très respectueux des cyclistes.

6 mois sur les routes d’Europe à vélo et en solo : le bilan

Il y a un peu plus de six mois, le 1er avril 2023, j’ai quitté Paris avec mon vélo, mes sacoches (trop) lourdement chargées et des rêves pleins la tête. Le rêve de découvrir ce mode de voyage que je n’avais jusqu’alors jamais expérimenté. Le rêve d’atteindre le Cap Nord avant d’aller rouler en Asie centrale. Le rêve de faire plein de rencontres et de vivre plein d’expériences inattendues.   En six mois, j’ai roulé près de 10 000 km, je suis largement sortie de ma zone de confort, comme il est d’usage de dire. Il y a des choses qui m'ont étonnées, et certaines que j'ai moins appréciées que d'autres, en cherchant bien, j'ai réussi à identifier un seul regret. Après six mois sur les routes, je peux donc l'annoncer sans spoiler la suite de cet article, ce mode de voyage me plaît et je vais continuer !

Oblast de Kaliningrad, une rapide incursion en Russie 

Je ne prends généralement pas le temps de me renseigner sur les pays que je traverse avant d’y arriver. Mais Kaliningrad, cette toute petite enclave russe entre la Lituanie et la Pologne, a suscité chez moi un peu plus de curiosité que d’habitude. J'ai donc commencé à me renseigner quelques jours avant mon arrivée, ce qui était une bonne idée car voyager en Russie en 2023 réserve de nombreuses surprises.  Pour autant, et même si je n’ai passé que 4 jours dans la région de Kaliningrad, ces 4 jours étaient très riches et intenses et valaient vraiment la peine de dépasser les quelques contraintes que nécessitent l’organisation de ce genre de périple.

La Lituanie : de jolies visites mais des routes inadaptées aux cyclistes

Après l’Estonie à vélo et la Lettonie à vélo, arrive logiquement le troisième des Pays Baltes, la Lituanie à vélo.  Depuis Riga, j’ai d’abord roulé vers le sud-est, en direction de Vilnius, avec pour objectif de bifurquer ensuite plein ouest pour aller découvrir Kaunas puis l’Isthme de Courlande, itinéraire assez long et tortueux, mais qui me permettrait ensuite de rejoindre Kaliningrad par la côte. Mais les routes lituaniennes et les chauffeurs lituaniens m’ont fait perdre tout plaisir à rouler dans ce pays. Heureusement que celui-ci m’a enchanté par bien d’autres aspects.  

Une rapide traversée de la Lettonie à vélo qui m’a réservé une très belle surprise

Je n’ai passé que 5 jours en Lettonie, dont 3 jours à Riga. Il faut dire que c’est un petit pays et que les routes y sont assez peu adaptées au vélo. J’ai donc choisi de ne pas faire de détour et de rouler plein sud, directement vers Riga puis vers la Lituanie. Mais la capitale lettonne, à elle seule, mérite largement le voyage. Et ma difficulté à trouver un lieu de bivouac après avoir quitté la ville m’a réservé une très belle surprise. 

L’Estonie à vélo, un pays à découvrir absolument

Place de l'Hôtel de ville de Tallinn
129ème jour de voyage, j'ai quitté la Finlande pour entrer dans les Pays Baltes. C'est après un peu plus de 2 heures de ferry depuis Helsinki que j’ai rejoint Tallinn, la capitale de l'Estonie, le premier des 3 pays baltes que j’ai eu la chance de parcourir à vélo et de visiter. Je dois admettre que j'étais assez impatiente de changer d'environnement et je n'ai pas été déçue.

La Finlande du nord au sud : sans moustiques et avec de belles rencontres  

De nombreux cyclistes m’avaient recommandé d’éviter la Finlande en raison des nuages de moustiques qui allaient me rendre la vie impossible, et des paysages encore plus ennuyeux qu’en Suède parce qu’on ne verrait même pas les lacs depuis la route. J’ai décidé de me rendre compte par moi-même, je pourrais toujours prendre un train ou en bus le moment venu. J’ai en réalité beaucoup apprécié la vingtaine de jours que j’ai passé en Finlande, et les moustiques n'ont pas eu ma peau !

100 jours de voyage, 70 jours de vélo, j’ai atteint le Cap Nord !

En quittant Tromsø, j’avais en point de mire le Cap Nord. Même si ce n’était qu’une étape de mon voyage, c’était une étape symbolique importante. En tant que débutante dans le voyage à vélo, j’ai réussi à parcourir plus de 5000 kilomètres en un peu plus de trois mois sans difficulté majeure, et surtout, j’ai aimé ça et je ne vais pas m'arrêter là !

De Narvik à Tromsø : 1 200 km magnifiques à travers les Îles Lofoten et Vesteralen 

En théorie, si vous regardez sur une carte, il n’y a que 238 km pour rallier Tromsø depuis Narvik. J’ai décidé d’en ajouter un petit millier pour pimenter un peu l’aventure, mais aussi et surtout pour visiter les fameuses îles Lofoten, l'archipel célèbre pour ses villages de pêcheurs colorés au cœur de fjords majestueux. J’ai ainsi passé 20 jours dans ces deux archipels, dont 17 sur mon vélo, me laissant le temps d’arpenter un maximum de petites routes.

La Suède à vélo : c’est beau mais c’est grand !  

Après de nombreuses hésitations et changements d’avis jusqu’au moment de quitter Oslo, ne sachant si je devais affronter les montagnes norvégiennes pour admirer les fjords, ou me résoudre à faire un détour par la côte suédoise, pour n’affronter que ses « collines », j’ai fini par opter pour l’option raisonnable : prendre la direction du nord-est depuis Oslo pour rejoindre la côte de la Mer Baltique, remonter celle-ci vers le nord, puis bifurquer de nouveau, d'est en ouest cette fois, pour atteindre les Iles Lofoten.

3 jours à Oslo à l’occasion de la fête nationale

J’ai eu la chance d’arriver à Oslo le jour de la fête nationale, anniversaire de l’indépendance du pays vis-à-vis du Danemark. On m’avait dit que c’était une occasion à ne pas rater, et je me félicite d’avoir suivi ce conseil avisé d’une norvégienne rencontrée brièvement en auberge de jeunesse à Copenhague. C’est donc par ce jour festif que j’ai débuté mes 3 jours de pause dans la capitale norvégienne. 

15 jours au Danemark : 5 jours à Copenhague, 700 km à vélo dont 500 mètres sur la plage !

Arrivée depuis le nord du Danemark, par la région du Sjaelland, je n’ai mis que trois jours à rejoindre la Capitale du Danemark, Copenhague. Mais ces trois jours m’ont donné un bon aperçu de ce que pouvait offrir le pays et m’ont vraiment donné envie de continuer à l’explorer après avoir visité sa capitale, au lieu de bifurquer, comme je l’avais initialement pensé, directement vers la Suède. J'ai donc passé une quinzaine de jours au Danemark, dont cinq dans la capitale, Copenhague, que j’ai beaucoup appréciée.