100 jours de voyage, 70 jours de vélo, j’ai atteint le Cap Nord !

=> Du 1er au 18 juillet 2023, de Tromsø à Kirkenes, Norvège

En quittant Tromsø, j’avais en point de mire le Cap Nord. Même si ce n’était qu’une étape de mon voyage, c’était une étape symbolique importante. En tant que débutante dans le voyage à vélo, j’ai réussi à parcourir plus de 5000 kilomètres en un peu plus de trois mois sans difficulté majeure, et surtout, j’ai aimé ça et je ne vais pas m’arrêter là !

Mon itinéraire, de Tromsø à la frontière finlandaise

2 jours à Tromsø, pas les plus sympathiques

J’ai passé 2 jours à Tromso, j’aimerais dire 2 jours de repos mais ce n’était pas vraiment le cas. En plus des habituels aspects logistiques à gérer, il me fallait trouver un magasin de vélo pour remplacer ma chaîne et gérer des problèmes administratifs avec mon employeur. Ça m’a pris tout mon temps, et surtout toute mon énergie !

J’ai parcouru la ville dans tous les sens pour me rendre d’un bike shop à l’autre me voyant systématiquement répondre qu’ils ne pouvaient rien faire pour moi avant 3 jours, jusqu’au dernier qui a accepté de me prendre mon vélo tout en me disant qu’il verrait ce qu’il pouvait faire mais ne garantissait rien car il fallait que je change non seulement la chaîne et la cassette (pignons), mais peut-être aussi les plateaux, et il n’était pas sûr d’avoir les pièces nécessaires. Du moins c’est ce que j’ai cru comprendre car si mon niveau d’anglais est correct, quand on commence à parler mécanique vélo, même en français c’est parfois peu clair pour moi, alors en anglais… J’ai donc dû laisser mon vélo, me retrouvant à pied pour visiter la ville, ne sachant même pas si je pourrais repartir avec le lendemain.

Cela s’ajoutant à un mail de mon employeur, au petit matin, pour le moins déstabilisant et qu’on n’a pas envie de recevoir quand on est supposée être en disponibilité. Ma journée débutait mal !

Finalement, après le déjeuner, j’ai reçu un appel du réparateur de vélo m’annonçant que Yolo était prêt à repartir pour quelques milliers de kilomètres. Ça ne servait à rien de stresser ! Je suis donc partie le chercher et me suis ensuite dirigée vers le téléphérique permettant d’obtenir une vue imprenable sur la ville et ses environs. Mais pour une raison idiote j’avais enlevé la clef de mon antivol de mon sac. Je me suis donc retrouvée au pied du téléphérique sans antivol et sans aucune envie de retourner la chercher, sachant qu’en plus du vent toujours présent, la ville est pour le moins vallonnée. J’ai alors eu une idée brillante, j’ai demandé à une voisine du téléphérique en train de lire dans son jardin si je pouvais y poser mon vélo le temps de monter puis redescendre. J’ai reçu un « non » tellement ferme que ça a fini de miner mon moral déjà bien bas. De nouveau je me suis dit que j’aurais préféré ne pas me lever ce jour-ci.

Parfois j’ai été surprise par la capacité des norvégiens que j’ai pu solliciter à dire non sans aucune hésitation, sans chercher la moindre excuse comme je l’aurais fait pour tenter de me justifier. Je peux comprendre qu’elle refuse mais je suis surprise par le ton employé.

Vue de Tromsø en haut du téléphérique

Bref, j’ai pu monter avec mon vélo en haut du téléphérique, ça s’est arrangé. Mais la journée n’était pas finie ! En rentrant à l’auberge, j’ai décidé de régler mon frein arrière qui ne freinait plus suffisamment, et comme j’avais la tête ailleurs, j’ai dévissé, sans y prendre garde, le câble du dérailleur arrière au lieu du câble de frein. Il m’a fallu deux heures pour comprendre comment régler correctement mes vitesses. Merci YouTube !

Finalement, le soir, à l’apéritif, j’ai pris la décision d’arrêter de me préoccuper de mes soucis administratifs jusqu’à mon arrivée au Cap Nord, ça finira toujours par s’arranger (ça n’est pas encore le cas, mais ça viendra !) et le lendemain serait, à n’en pas douter, une meilleure journée.  

En route vers le Cap Nord

J’aurais évidemment pu rester 24h de plus dans cette ville qui a un certain cachet pour en profiter un peu plus. Mais il me tardait de poursuivre vers le nord. Je savais que ce n’était pas ma dernière pause et qu’en quelques jours je pouvais atteindre ce premier objectif de mon voyage.

Je suis donc repartie de Tromsø, pas vraiment reposée, mais la tête légère et avec un vélo en état de rouler qui me permettrait d’atteindre ce fameux Cap Nord, un peu plus de 500 km plus loin.

Réveil au milieu de la nuit par des moutons en train d’admirer, à juste titre, la lumière sur le fjord

J’ai d’abord rejoint Alta en 4 jours. Beaucoup de dénivelé, du vent de face, un peu de pluie… Ce n’était pas facile mais j’étais plus motivée que jamais. Et j’ai remarqué que plus on approche du Cap Nord plus on reçoit d’encouragements et de félicitations de la part des cyclistes croisés en sens inverse qui manifestement en reviennent, mais aussi des motards, nombreux sur cette route et des camping-cars qui, s’ils sont moins nombreux qu’aux Lofoten, restent très présents.

Un peu dommage de monter tout ça pour ne rienvoir !

Après Alta, alors que je faisais ma pause déjeuner au bord de la route, un cycliste néerlandais s’est arrêté pour entamer la discussion. Je pensais qu’il partirait devant moi comme l’ont fait, jusqu’à présent, tous les cyclistes que j’ai croisés, car je roule moins vite. Mais Harold avait envie de compagnie et était motivé pour bivouaquer avec moi, ce qu’il n’avait fait qu’à deux reprises depuis le début de son voyage deux mois plus tôt. J’ai accepté de le coacher sur ce point, mais je n’étais pas très fière de moi, quand, passés 20h, on était encore en galère pour trouver un spot correct. Je n’avais pas anticipé cette portion de route au milieu de nulle part, sans aucun moyen de s’abriter du vent, et dont les sols ne pouvaient accueillir nos tentes. On s’est finalement contentés, après plus de 100 km au compteur vent de face, d’un coin d’herbe au bord d’une aire de repos, sans charme aucun, mais à peu près plat et au sec.

Nous avons ainsi poursuivi la route à deux le lendemain. J’ai apprécié de partager ces moments même si on roulait chacun à son rythme, Harold devant, faisant des pauses régulièrement en haut des côtes pour m’attendre. Ça changeait de mes journées seule à écouter des podcasts et livres audio. Les paysages ont considérablement changé depuis Tromsø, il y a de moins en moins de végétation et les rennes sont désormais partout. On ne s’étonne même plus d’en voir alors qu’encore quelques jours auparavant je m’extasiais lorsque j’en  apercevais un au loin.

Plus on monte vers le nord plus les paysages sons ras, et plus les rennes sont nombreux

Lorsque nous avons échangé sur nos souhaits pour atteindre le Cap Nord, on s’est confrontés à deux visions assez différentes. Nous avons donc décidé d’en discuter au bivouac le soir, beaucoup plus agréable cette fois, avec une magnifique vue sur le fjord.

On s’approche de la destination…

Pour ma part, j’avais discuté avec un français de retour du Cap Nord dans mon auberge à Tromsø et j’avais une idée assez précise de ce que je voulais faire : dormir juste avant le fameux tunnel de 7 km et 300 mètres de profondeur imposant donc une côte à 9% pour le passer en forme tôt le matin, m’épargnant ainsi un trafic routier important, puis prendre le temps pour affronter les deux grosses montées suivantes dans la même journée, ce qui représente un trajet au total d’environ 70 km. Et finalement camper sur place pour faire le lendemain une randonnée pédestre vers le vrai Cap Nord. La météo était idéale et je ne voulais surtout pas rater cette fenêtre. Harold, de son côté, n’était pas pressé. Il envisageait de rejoindre le Cap nord en deux jours, de prendre un bus pour éviter le tunnel dont on lui avait dit le pire, et souhaitait se poser dans une auberge à Honningsvåg avant de rejoindre, le jour suivant, le Cap Nord sans ses sacoches, faisant l’aller-retour dans la journée. La randonnée ne l’intéressait pas. Nos projets étaient donc assez incompatibles, et pour ma part, même si je trouvais sympa d’atteindre le Cap Nord avec lui, je n’avais pas envie de faire de compromis sur ce point pour cette dernière journée. Harold, a fini par accepter de me suivre.

À l’assaut du Cap Nord ! 

Nous nous sommes donc levés au petit matin (puisqu’il n’y a pas d’aube !) et j’ai pris la tête de notre convoi jusqu’à l’entrée du tunnel tandis qu’Harold peinait derrière. Nous avons ensuite décidé de nous retrouver à la sortie du tunnel et je suis partie devant. Le tunnel est plutôt bien éclairé et le revêtement est de qualité, me permettant d’affronter la descente de 3,5 km, à grande vitesse, mais frigorifiée. S’ensuit une montée aussi longue, mais au ralenti ! On voit défiler les distances inscrites sur les murs et sur des panneaux de signalisation : 4 km parcourus, reste 3 km… 5 km parcourus, reste 2km… et finalement on aperçoit une issue lumineuse au bout du tunnel. Il était temps !

C’est parti pour 7 km de tunnel !

Harold m’a rejointe 10 minutes plus tard sur l’aire de repos après mon arrivée. Il a été obligé de faire une bonne partie de la montée à pied en poussant son vélo. Ce dernier ne dispose pas des développements lui permettant d’affronter de telles côtes. Il est passé par la Suède pour arriver jusqu’ici et je pense qu’il n’avait, jusqu’alors, pas eu de montées importantes à gravir. Il semble un peu vexé et m’annonce qu’il est fatigué, que ce n’est pas son jour, et que finalement il ne souhaite pas continuer avec ses bagages jusqu’au Cap Nord, il s’arrêtera à l’auberge comme prévu initialement. Nous nous séparons donc à Honningsvåg où je fais quelques courses tandis qu’il rejoint son auberge.

Ça va monter…

Les sacoches remplies de denrées pour tenir 3 jours en autonomie, je reprends ma route et pique-nique dans un camping au pied de la deuxième ascension de la journée. En repartant, je reçois un message d’Harold qui me dit qu’il a repris la route quelques minutes auparavant, allégé de ses bagages et qu’il souhaite continuer le chemin avec moi. Il m’a doublé sans que je le vois pendant ma pause déjeuner. Je le retrouve en haut de cette côte difficile, mais dont les paysages me font presque oublier les efforts à fournir. Et je suis tellement contente à l’idée d’arriver, je pense que ça décuple mes forces. Harold, lui, est de nouveau obligé de pousser son vélo… heureusement qu’il a laissé ses sacoches à l’auberge ! Après une pause collation bien méritée, nous nous mettons à slalomer entre les rennes, saluons les cyclistes en sens inverse qui nous encouragent, et affrontons la 3ème et dernière ascension de la journée.

71° 10′ 21″ nord. L’arrivée est grandiose. Nous recevons les félicitations des agents au guichet qui nous annoncent que pour les cyclistes, l’entrée dans le centre du Cap Nord est gratuite, et filons vers le fameux monument. Je suis vraiment émue ! 5298 kilomètres, 100 jours de voyage, 70 jours de vélo, quelques doutes, de nombreux moments de joie, des paysages incroyables, de très belles rencontres, et j’y suis arrivée !

Je l’ai méritée cette photo !

Honnêtement, en quittant Paris le 1er avril, et plus encore à la fin de mes deux premiers jours de vélo que j’ai trouvés si difficiles, je n’étais pas sûre d’y parvenir. Mais en prenant le temps, ça se fait !

J’ai demandé à Harold de m’aider à monter mon vélo (avec mes sacoches) pour immortaliser le moment au pied du globe. On s’y est repris à plusieurs fois pour avoir la bonne photo, faisant râler les autres touristes qui attendaient leur tour. Je n’en avais que faire, j’étais arrivée là après 5298 km à la force de mes jambes j’avais bien droit à 5 minutes pour avoir une bonne photo ! Nous avons procédé de même pour lui, puis sommes allés boire la bière du finisher avec d’autres cyclistes arrivés quelques heures ou minutes auparavant.

3 jours au Cap Nord

J’ai été très agréablement surprise par le lieu. On m’avait annoncé un parking et le globe, mais il y a également le centre touristique du Cap Nord qui accueille un bar-restaurant, une boutique de souvenirs, un bureau de poste, et des informations touristiques sur le lieu ainsi qu’un beau film montrant le Cap Nord à toutes les saisons. Ça donne envie de revenir en hiver, mais pas à vélo ! Nombreux sont ceux qui rechignent à payer la trentaine d’euros pour y accéder, mais étant arrivée à la force de mes mollets, c’était gratuit et j’ai trouvé le lieu très chaleureux, les canapés très confortables et les « arctic beer » à la pression très bonnes ! Par ailleurs j’ai eu une chance incroyable au niveau météo. Lors de mon arrivée il faisait frais mais un grand soleil, et les jours suivants la température est montée progressivement jusqu’à une vingtaine de degrés. J’ai donc décidé de m’installer un peu sur place pour me reposer et profiter pleinement.

Le camping des cyclistes

J’ai donc réservé un billet pour prendre un ferry, l’Hurtigruten, 3 jours plus tard depuis Honningsvåg. Le trajet en bateau me permettait d’éviter de reprendre le même tunnel et une partie de la route que j’avais empruntée à l’aller.

Mon deuxième jour sur place, je suis partie avec Dali, une cycliste qui roule depuis bordeaux avec son chien de trente kilos dans une remorque, faire la randonnée Knivskjellodden, qui mène vers le vrai point le plus au nord de la Norvège et donc de l’Europe. Le Cap Nord ayant été considéré à tort par les marins comme le point le plus septentrional du fait de son caractère majestueux grâce à ses hautes falaises dominant la mer. Le point de départ de la randonnée se trouve à 6 kilomètres au sud du Cap nord, incluant deux montées courtes mais bien présentes et dont on se serait bien passées ! Cette randonnée de 18 km ne fait que 300 mètres de dénivelé positif, mais le terrain est hyper accidenté, je n’avais que des petites baskets de ville pas du tout adaptées. Le retour a été long et difficile, j’avais très mal aux pieds, comme l’impression d’avoir fait la randonnée en claquettes. Et le lendemain j’avais le dos totalement bloqué.

Le Cap Nord depuis le « vrai Cap Nord »

Après avoir hésité à redescendre à Honningsvåg en bus pour trouver un vrai lit en attendant mon bateau, j’ai finalement patienté, et le l’association anti-inflammatoires + anti-douleurs + étirements a fait progressivement son effet. J’ai donc pu profiter de ma troisième journée sur place pour envoyer des cartes postales à tous mes hôtes warmshowers, visiter le centre du Cap Nord, et féliciter les nouveaux arrivés autour d’une petite bière !

Le jour suivant, j’ai été malheureusement contrainte de prendre un bus pour rejoindre Honningsvåg pour laisser mon dos se reposer encore un peu alors que j’avais prévu de profiter du retour pour faire des photos que je n’avais pas eu le courage de faire à l’aller. Je savais que je ne trouverai pas d’ostéopathe dans le coin, mieux valait ne pas abuser !

Le petit port d’Honningsvåg

Mes 3 derniers jours en Norvège

Depuis Honningsvåg, j’ai pris l’Hurtigruten vers l’est, jusqu’à Vardø. Grosse déception, par rapport à ma précédente croisière sur le Havila, je suis tombée sur un vieux bateau, sans jaccuzi ni sauna. En plus, le bateau m’a déposé à ma destination à 3h30 du matin, quelle idée ! J’ai espéré un court instant finir ma nuit dans une salle d’attente, mais il n’y en avait pas. J’ai donc préparé mon petit déjeuner, me suis mise en tenue et j’ai commencé ma journée vers 5h.

Après trois jours en compagnie d’Harold, puis 3 jours entourée de nombreux autres cyclistes au Cap Nord, le retour à la solitude n’est pas évident. Mais je sais que ça passera car si j’apprécie de rencontrer du monde régulièrement,  j’apprécie vraiment de rouler seule également.

J’ai commencé par une rapide visite de Vardø, et me suis notamment rendue au Mémorial de Steilneset, construit en mémoire des 91 personnes, majoritairement des femmes Samies, qui ont été condamnées pour sorcellerie et brulées au 17ème siècle.

Mémorial de Steilneset à Vardø

La sortie de l’île de Vardø se fait par un tunnel… moi qui voulait en éviter un ! Mais celui-ci ne fait que 3 km de long et 88 mètres de profondeur, facile ! Et à 5h30 du matin, peu de voitures pour me gêner.

De là, j’avais initialement pensé prendre la route touristique vers le nord, débouchant sur un cul de sac, pour revenir sur mes pas. Mais au bout d’une heure, après une pause café – sieste dans un abri pour observer les oiseaux, la flemme m’a fait renoncer à continuer face au vent et j’ai fait demi-tour en direction de Vadsø. Ma courte nuit ayant largement contribué à ce découragement.

Snowhotel de Kirkenes

Deux jours plus tard, j’ai rejoint la ville de Kirkenes, la ville la plus à l’est de la Norvège, à quelques kilomètres seulement de la frontière russe. J’y avais repéré un hôtel de glace et je voulais tenter l’expérience. Après un détour dans la ville qui, en elle-même, n’a que peu d’intérêt en été, j’ai rejoint le snowhotel sous des trombes d’eau qui m’ont fait savourer l’idée de dormir au sec, même si ce ne serait pas au chaud.

On nous a fourni des duvets d’expédition permettant de dormir par -25°, des grosses chaussettes de laine et des cagoules en laine recouvrant jusqu’au nez. Il fait -4° dans les chambres, et pourtant j’ai eu froid au début de la nuit, je pense que mon duvet était trop grand. L’expérience est étonnante, mais la nuit n’est pas vraiment reposante. Le lendemain matin, après avoir avalé quasiment tout ce que proposait le merveilleux buffet pour le petit déjeuner, changeant de mon porridge habituel, j’ai pris la route en direction de la frontière finlandaise.

Bye-bye la Norvège !

Et après ?

Le départ du Cap Nord m’a mis un petit coup au moral. Parce que je suis repartie en bus et pas à vélo d’abord, parce que je me suis subitement retrouvée seule après quelques jours très entourée, mais aussi parce que je me suis demandé et maintenant, c’est quoi l’objectif ?

Évidemment, je sais que je descends vers la Finlande, les Pays Baltes, l’Europe de l’Est, les Balkans… et qu’à terme j’espère rejoindre l’Asie Centrale. Mais je n’ai pas encore préparé d’itinéraire précis et je n’ai pas vraiment de prochaine étape symbolique. Avoir le Cap Nord en ligne de mire était sympa, ça permettait d’avoir un objectif, de se projeter. J’ai donc réfléchi à tout cela.

Je sais désormais que je vais interrompre mon voyage à vélo cet hiver car je n’ai pas envie de pédaler en Europe et de bivouaquer au cœur de l’hiver, je suis trop frileuse pour celà. Je poserai donc mon vélo quelque part pour voyager en backpack sous les tropiques et probablement aller plonger en Indonésie, pays que je rêve de découvrir depuis longtemps.

Mais d’ici là ? Je vais descendre progressivement jusqu’à la Turquie. Istanbul, porte d’entrée de l’Asie sera donc ma prochaine étape symbolique. Et si les conditions sont réunies, je dois encore me renseigner sur le sujet, j’aimerais beaucoup aller visiter la Jordanie.

En attendant, plein sud vers Helsinki !

10 commentaires

  1. C’est impressionnant Audrey, un grand bravo à toi ! Ce fjord est sublime. C’est un plaisir de suivre tes aventures.

  2. Coucou Audrey,
    Bien longtemps que je n’étais passée par ton blog, et te voici déjà au Cap Nord !! Félicitations pour ce challenge brillamment relevé ! Tu sauras rendre la suite du parcours tout aussi belle, j’en suis sûre. Hâte de lire la suite et la remontée des températures :-)

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