Quito est à mon sens la plus belle des capitales que j’ai eu l’occasion de visiter en Amérique du sud, en compétition avec Sucre, mais qui n’est « que « capitale constitutionnelle » et non capitale administrative ;-). Son centre-ville, doté de nombreux bâtiments coloniaux et de splendides églises est d’ailleurs classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, et la capitale est haut perchée, entourée de montagnes dont on profite de la vue à chaque instant.
Les Galápagos c’était un peu le point d’orgue de mon voyage. Non seulement parce que c’est un lieu d’exception, mais aussi parce que ça marquait « le début de la fin de mon voyage ». Tout plongeur rêve d’aller un jour plonger là-bas. Evidemment des moments extraordinaires j’en ai eu beaucoup dans mon voyage, chacune de mes journées depuis le 3 septembre était extraordinaire à sa manière, mais les Galápagos, c’était encore plus que ça, c’était exceptionnel, magique… tant pour les plongées que pour la croisière que j’y ai effectuées.
Dans moins d’un mois je serai de retour en France. Je suis partie le 3 septembre de Nantes pour Moscou, et je n’ai cessé de voyager depuis. Quelle expérience extraordinaire, quelle bonne idée j’ai eu en novembre 2014 de décider de faire ce voyage ! Russie, Mongolie, Chine, Inde, Singapour, Cambodge, Vietnam, Laos, Thaïlande, Malaisie, Australie, Chili, Argentine, Uruguay, Bolivie, Pérou, Equateur, et dans quelques jours le Mexique. J’ai passé plus d’un mois dans certains pays, seulement quels jours dans d’autres. J’ai visité, j’ai fait des rencontres, j’ai randonné, j’ai rédigé, j’ai glandé, j’ai roulé, j’ai plongé, j’ai admiré, j’ai navigué, j’ai filmé, j’ai appris, j’ai pédalé, j’ai fait la fête, je me suis reposée, j’ai photographié, je me suis formée… Evidemment je ne vais pas résumer en quelques lignes ces 328 jours de voyage, mais j’ai déjà rédigé près de 80 articles sur le sujet.
Guayaquil est la plus grande ville d’Equateur, et sa capitale économique, alors que la capitale administrative est Quito. Malgré tout elle a beaucoup moins que charme que Quito car elle n'a pas le même passé colonial. Je n’y suis restée qu'une journée avant de m’envoler pour les Galápagos, c’est juste ce qu’il faut pour se promener sur le Malecon, monter en haut du Cerro Santa Ana et aller voir les iguanes dans un parc du centre-ville.
Après mon séjour en forêt amazonienne à Iquitos il me restait 3 jours pour rejoindre Guayaquil au Pérou. C’était un peu minuté mais j'ai tout de même eu le temps de m’arrêter à Lamas pour visiter un "village indigène", et dans la ville de Chachapoyas pour visiter les ruines pré-colombiennes de Kuelap. Ca ne restera pas parmi mes meilleurs souvenirs du Pérou, mais c’était sympathique tout de même.
Les 2/3 du Pérou sont couverts par la forêt amazonienne, donc finalement me rendre deux fois dans la jungle en un mois de visite du Pérou, ça peut sembler étrange de prime abord mais ça ne l’est pas tant que ça, pas plus que de faire deux trekkings dans les Andes. Il faut dire que j’avais vraiment apprécié mon premier séjour dans la réserve de Tambopata, et que la jungle a le mérite d’avoir un climat chaud qui me convient mieux que les nuits « glaciales » en altitude. Mon guide de Tambopata, Josleen souhaitait également découvrir cette zone de la forêt amazonienne et m’a donc rejointe à Iquitos pour quelques jours. Après les singes, les tarentules, les perroquets et les caïmans de Tambopata, je voulais voir des iguanes, des paresseux et me baigner dans le fleuve amazone avec des dauphins roses, c’est chose faite !
Je me suis rendue à Pucallpa en bus depuis Lima dans le but d’y prendre un bateau pour rejoindre ensuite Iquitos au cœur de la forêt amazonienne. Mais une fois sur place je n’ai finalement pas pris de bateau et je suis restée coincée dans cette ville 5 jours à ne rien faire. Finalement ça aurait pu être pire…
Je n’ai passé qu’un journée ½ à Lima car la plupart des voyageurs que j’avais croisé m’avaient dit que ça ne valait pas plus, mais j’ai regretté de ne pas avoir prévu une journée de plus. Moi qui n’apprécie habituellement pas trop les grandes villes plus de deux jours, je serais volontiers restée un peu plus longtemps ici.
On m’avait annoncé des caïmans, des singes, des perroquets, des piranhas, des tarentules et peut être un anaconda. Je n’ai pas vu ce dernier, mais je n’ai pas été déçue par le reste ! J'ai passé 4 jours au coeur de la forêt amazonienne péruvienne absolument extraordinaires !
J’ai commencé mon tour des agences de voyage à Cusco cherchant un simple forfait transport et entrée pour le Machu Picchu. Mais en découvrant ce qu’elles proposaient, je me suis laissée tenter par l’Inca Jungle Trail. C’est la manière « fun » et moins sportive que les "classiques trekkings" d’arriver en 4 jours au Machu Picchu en découvrant la région autrement : vélo, randonnée, rafting, tyrolienne, et finalement le Machu Picchu, le tout en dormant « en dur » tous les soirs, donc pas de gros sac à porter, parfait pour moi.
Cusco était un point central pour visiter le sud du Pérou, et j’y suis donc passée à 3 reprises. Entre consultation des agences touristiques, repos, promenades au gré des festivités de l’Inti Raymi et visites, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.
Le lac Titicaca, un nom qui me faisait bien rire quand j’étais petite, comme tous les petits français j’imagine. C’est c’est un nom qui reste dans un coin de la tête, un endroit qu’on rêve de voir en grandissant. A la frontière entre la Bolivie et le Pérou, le « plus haut lac navigable du monde » - c’est drôle comme chaque lieu à son superlatif – a été à la hauteur de mes attentes. C’est une région magnifique à ne surtout pas rater lors d’un voyage dans les environs.
Alors que j’appréhendais cette ville, et pas uniquement pour son statut de capitale la plus haute du monde, j’ai eu la surprise de vraiment l’apprécier. En général je ne reste pas longtemps dans les grandes villes, j’avais donc planifié 3 jours avant de continuer mon périple vers le Lac Titicaca, mais j’aurais volontiers pu rester un peu plus. Il faut dire qu’en raison de l’altitude, on fait tout lentement ici. Il suffit de monter des escaliers ou même une rue en pente pour être essoufflé et prendre quelques instants pour s’en remettre. Vraiment !
Entre Sucre et La Paz, j’ai décidé de faire une halte dans le Parc de Torotoro, situé à 4 heures de piste de la ville de Cochabamaba. La région est réputée pour ses formations géologiques étonnantes, ses profonds canyons et ses traces de dinosaures.
Au-delà de notre excursion dans le Salar, avec mon frère Damien nous avons eu le temps de visiter rapidement la ville minière de Potosi et un peu moins rapidement la splendide ville coloniale de Sucre dans laquelle j’ai pour ma part décidé de rester quelques jours supplémentaires.
Bolivie : 4 jours d'excursion avec Torre Tour dans le Sud Lipez et le Salar d'Uyuni au départ de Tupiza : des lagunes, des montagnes, des geysers, des flamants roses, des lamas, un volcan...
J’ai retrouvé mon frère, Damien, à Sucre. Il est venu me voir en Bolivie pour 9 jours et nous avons décidé que le point d’orgue de son voyage serait une excursion dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni. Après avoir visité la ville de Sucre pendant 2 jours, et fait une halte à Potosi pour fêter notre anniversaire (c’est mon frère jumeau), nous nous sommes donc dirigés vers Tupiza, au sud-ouest de la Bolivie pour faire cette excursion.
Le désert d’Atacama est une superbe région avec ses lagunes abritant des flamants roses, ses montagnes accueillant des lamas et des vigognes (animaux de la famille des lamas, mais sauvage alors que les lamas sont domestiqués), ses salars (déserts de sels), ses dunes de sables, ses vallées rocheuses, ses couleurs incroyables et ses couchers de soleils flamboyants. Bref, c’est une région où il y a toujours quelque chose à admirer...
La ville de Salta en elle même est assez jolie, il est plaisant de s’y promener, et surtout de visiter sa Cathédrale que j’ai trouvée vraiment magnifique. Mais ce qui fait la réputation de Salta, ce sont surtout ses environs, et notamment les couleurs des montagnes environnantes...
Les chutes d’Iguazu, un des sites à ne surtout pas rater en Amérique du sud. Ça se mérite car c’est vraiment loin de tout, mais ça vaut vraiment la peine.
Côté brésilien, côté argentin... les chutes en vidéo !
J’ai passé une semaine à Buenos Aires, mais j’ai consacré l’essentiel de mon temps à des cours d’espagnol. Il ne me restait donc plus beaucoup de temps pour arpenter et visiter la capitale argentine, mais j’ai le sentiment d’avoir profité de l’essentiel : j’ai découvert les milongas où l’on danse le tango, fait une dégustation de vins, visité le quartier de la Boca, vagabondé dans une feria, et je me suis même fait une petite frayeur dans un quartier peu recommandé…
Après 13 jours en mer depuis Puerto Williams, nous étions bien contents d’arriver à Colonia del Sacramento. Mais avant même de profiter de cette petite ville pleine de cachet, il nous fallait nous plier aux formalités douanières, profiter des sanitaires du port, ranger le bateau et nous « reconnecter » au monde ! Avec Cécile, nous avons donc décidé de profiter de l’hospitalité de Jean-Luc pour rester 3 jours à bord avant de continuer notre chemin vers Montevideo.
J'ai rencontré Jean-Luc sur le ponton du port de Micalvi à Puerto Williams. Je cherchais un embarquement à la journée, mais il m'a proposé de partir pour l'Uruguay. Cécile s'est jointe à nous, et nous avons tous les 3 passé 13 jours en mer : plus de 1600 miles nautiques, soit 3000 kilomètres de Puerto Williams au sud de la Patagonie à Colonia del Sacramento en Uruguay.
13 jours en mer et 1600 miles nautiques, du sud de la Patagonie à l'Uruguay en voilier, ça donne ça... moins les grosses vagues parce que j'étais au fond de ma cabine incapable de sortir la Gopro, désolée !!!
En Patagonie, un très grand nombre de voyageurs rêvent de randonnée, notamment de faire le fameux W du Torres del Paine au sud du Chili. Moi je rêvais de grands espaces, de magnifiques paysages mais aussi de naviguer dans les canaux et les fjords, et d’y observer les glaciers. J’ai donc décidé de ne pas faire le fameux W, mais de faire une croisière en ferry entre Punta Arenas et Puerto Williams.
J’ai quitté le Chili pour rejoindre l’Argentine, seule route pour descendre vers le sud de la Patagonie. Je pensais initialement descendre directement dans le sud, puis remonter progressivement, mais j’ai changé d’avis et fais mon premier arrêt à El Chaten, puis le second à El Calafate. La première ville est grandement réputée pour ses randonnées et son Fitz Roy, et la seconde pour son fameux glacier, le Perito Moreno.
J’avais avancé mon vol vers l’Amérique latine pour ne pas arriver trop tard dans la saison en Patagonie et pouvoir profiter du début de l’automne, avant qu’il ne fasse trop froid. J’ai donc quitté Valparaiso avec pour objectif de descendre assez rapidement vers le sud, puis de remonter tranquillement vers Buenos Aires. Je suis finalement descendue tranquillement, et remontée tout aussi tranquillement…