=> Otavalo et Ibarra, Equateur // du 26 au 28 juillet 2016
Avec Carlos, un ami équatorien rencontré aux Galápagos, nous sommes partis 3 jours au nord de Quito, d’abord à Otavalo, pour découvrir son fameux marché et faire le shopping que je n’avais pas fait depuis 11 mois, puis dans la région d’Ibarra pour passer une journée dans une communauté locale et manger du cuy, une sorte de gros cochon d’inde.
Otavalo et son fameux marché
Arrivée à Otavalo en début d’après-midi, on m’a recommandé d’aller me promener jusqu’à la cascade décrite dans mon auberge comme étant « une très belle et grande cascade ». Nous voilà donc en route, et après avoir passé quelques stands d’artisanat local et marché quelques dizaines de minutes dans la forêt nous sommes passés devant des hots springs. J’ai d’abord regretté de ne pas avoir mon maillot de bain, mais vu la « chaleur » des sources pas « hot » du tout, je n’ai finalement eu aucun regret. Nous avons donc poussé jusqu’à la fameuse cascade qui s’est avérée être sympathique, mais rien n’avoir d’extraordinaire. C’est dans ces moments-là que je me dis que je suis peut-être devenue un peu exigeante après avoir découvert tous ces lieux extraordinaires en plus de 10 mois de voyage. Bien sûr la promenade est sympathique et la cascade jolie, mais elle ne restera pas parmi mes meilleurs souvenirs d’Otavalo.
En revanche le marché d’artisanat local oui. J’ai d’abord cru à un marché comme un autre, mais ici les stands sont vraiment plus nombreux et ils ne vendent pas la même chose, de sorte que chacun peut vraiment y trouver son compte. Il se trouve que j’étais d’humeur acheteuse, n’ayant pas fait de shopping depuis des mois, et j’étais bien décidée à alourdir mon sac pour ramener quelques souvenirs et quelques cadeaux. Entre les ponchos, les pulls, les couvertures, les nappes, et autres tentures, hamacs ou sacs, on a l’embarras du choix et il est difficile de se limiter. Résultat je n’ai pas fait qu’alourdir mon sac, j’en ai rempli un second qu’il va falloir porter !!!
Nous avons également été voir la Laguna Cuicocha qui occupe un cratère volcanique effondré en contrebas du sommet du volcan Cotacachi. Malheureusement mon genou faisait des siennes et je n’ai pas pu en faire le tour, nous nous sommes donc contentés de monter admirer le point de vue sur les deux îlots qui pointent au milieu du lac, formés par des éruptions volcaniques. Cependant si on ne fait pas le tour de la laguna, le site est joli mais on l’explore trop rapidement et il n’y a aucun endroit pour se poser tranquillement pour bouquiner par exemple comme je l’espérais, c’est donc un lieu à privilégier pour les randonneurs.
Dégustation de Cuy chez des Kichwas
Le lendemain, nous avons pris un bus pour Ibarra puis un autre pour nous rendre dans le village d’une petite communauté Kichwas (à ne pas confondre avec les Quechuas) au sud de la ville. C’est le village d’origine de Margarita, l’employée de maison des parents de mon ami, nous sommes donc accueillis à bras ouverts. N’ayant pas mangé de cuy au Pérou, nous avions demandé qu’ils nous en préparent. Ce cochon d’Inde géant élevé en vue d’être consommé est un met assez onéreux, ils n’en mangent pas tous les jours, ils le réservent en général pour des occasions spéciales tels que les mariages. C’était vraiment une expérience authentique, Margarita et sa mère, habillées en habits traditionnels, embrochant l’animal sur une branche de bois, le badigeonnant d’huile et le faisant cuire au feu de bois. Il n’y a pas beaucoup de viande, c’est un peu compliqué à manger avec les doigts, assis sur un minuscule banc de pierre, l’assiette sur les genoux, mais c’est très goûteux et ça ne ressemble à rien d’autre. Certains disent que ça a le même goût que le lapin, pour la quantité de petits os peut-être, mais au niveau du goût j’ai trouvé que ça n’avait rien à voir, peut-être parce que je n’ai jamais mangé de lapin grillé au feu de bois ?
Nous les avons quittons à regret alors qu’elles nous avaient proposé de rester une journée supplémentaire, mais mon planning ne le permettait pas. La famille de Margarita souhaite se lancer dans le tourisme communautaire, je le recommande vivement aux voyageurs de passage dans la région. Il faut contacter Margarita – en espagnol- margarita.puiales@yahoo.com et compter environ 35$ / jour.