=> Du 2 au 27 janvier 2024
Le Malawi est souvent cité par les cyclistes qui voyagent en Afrique de l’Est comme étant le pays coup de cœur. Celui dont on ne savait rien et dont on n’attendait pas grand-chose. Puis vient la découverte de son lac, et on ne veut plus le quitter ! C’est ainsi que j’ai passé au total 6 semaines dans ce tout petit pays qu’est le Malawi.
J’ai partagé deux semaines de mon aventure dans ce pays avec Abby, une cycliste anglaise rencontrée de manière inattendue. De nos premiers pas à Salima jusqu’à notre rencontre fortuite avec un rat sur l’Ilala Boat, en passant par des safaris décevants et des rencontres inoubliables, chaque étape de notre voyage a été ponctuée de rebondissements et d’émotions intenses. En revanche, je ne sais pas s’il y a une coïncidence, mais une fois qu’Abby a repris la route de son côté, la fin de mon périple malawite s’est avéré beaucoup moins sympa même s’il n’en était pas moins riche en expériences.
Rencontre avec Abby, une cyclo anglaise
Depuis le début de mon voyage en Afrique, j’ai été principalement seule, à l’exception de quelques rencontres éphémères. Il y a très peu de membres du réseau Warmshowers dans cette partie du monde, et jusqu’à présent, je n’avais pas reçu de réponse positive. Souhaitant néanmoins rencontrer plus de monde, j’ai décidé d’utiliser un autre réseau, un groupe Facebook appelé « Host a Sister », créé pour remplacer le site couchsurfing devenu peu sûr pour les femmes. J’ai posté une annonce expliquant que j’étais au Malawi et disponible pour rencontrer des gens. Contre toute attente, c’est Abby, une cycliste anglaise, qui a répondu à mon message. Elle était partie du Cap, en Afrique du Sud, quelques semaines auparavant et se dirigeait vers le Kenya, faisant donc un itinéraire en sens inverse du mien. Nous avons convenu de nous retrouver à Salima, à mi-chemin de nos emplacements respectifs pour une soirée. Ensuite, elle reprendrait la route vers le nord et moi vers le sud. Mais alors que nous partagions une pizza en échangeant nos expériences respectives et nos conseils d’itinéraires, j’ai proposé à Abby de dévier de sa route pendant quelques jours pour faire une boucle vers le sud du lac avec moi. C’est ainsi que nous avons finalement passé deux semaines fantastiques ensemble.
Depuis Salima, nous avons pris la route du parc national de Liwonde où j’avais rendez-vous avec Kenza, une jeune Française rencontrée quelques jours plus tôt dans la réserve de Vwaza. Il nous a fallu trois jours à vélo pour rejoindre le camping du parc. Notre première journée nous a permis de constater que nous avions à peu près le même rythme et les mêmes envies : l’objectif n’était pas de rouler à tout prix et d’enchaîner le maximum de kilomètres, mais plutôt de profiter du paysage et des rencontres, de faire des pauses photos ou culinaires, et de discuter. Ou encore de faire un détour pour aller boire un soda au bord du lac Malawi, que Abby n’avait pas encore vu. Nous avons aussi remarqué qu’à deux, nous nous sentions plus téméraires, nous osions demander à nous installer à l’ombre d’une mosquée ou d’une église pour déjeuner.
Première expérience d’accueil chez des locaux
Pour notre deuxième soirée, c’était la première fois depuis le début de mon voyage en Afrique que nous n’avons pas trouvé de guest house. Il est vrai que depuis mon arrivée à Dar Es Salam, j’ai laissé ma tente de côté car il y a toujours de petites guest houses, même dans les plus petits villages, qui me permettent de dormir à l’abri pour une somme modique. Et comme c’est la saison des pluies, et que celles-ci peuvent être vraiment incroyablement fortes, je préfère éviter les mauvaises surprises du type inondation dans la tente au cœur de la nuit.
Mais ce jour-là, la météo était au beau fixe, et de toute manière, il y avait une quarantaine de kilomètres sans aucun village, nous n’avions donc pas d’autre choix que de demander l’hospitalité auprès d’une famille pour planter la tente à proximité de sa maison. Le camping sauvage ne nous inspirait pas vraiment, nous étions un peu craintives de la faune sauvage.
C’est donc juste avant la nuit, après plusieurs hésitations, que nous avons jeté notre dévolu sur un groupement de maisons près duquel nous avons aperçu une femme. Nous avons essayé de rentrer en contact avec elle, mais elle est partie dans la direction opposée… avant de revenir avec d’autres personnes. Mais aucune ne parlait anglais. Nous voilà donc en train d’essayer d’expliquer avec des gestes et des photos que nous souhaitions dormir ici et planter notre tente quelque part. Un homme, le chef de famille apparemment, a fini par venir nous rejoindre et, parlant un peu anglais, nous a offert l’hospitalité en nous ouvrant les portes de l’église pour que nous nous installions dans une petite pièce attenante. La nuit est très vite tombée, et chacun est rentré chez soi, nous laissant poser nos affaires, puis quelques jeunes sont revenus s’installer devant nous pour nous observer alors que nous nous préparions à manger. Au petit matin, vers 4h30, le gardien de nuit nous a réveillées pour nous prévenir qu’il partait. Et vers 5h, c’est le chef de famille qui nous a réveillées de nouveau pour nous dire qu’il était là. On lui avait pourtant dit qu’on pensait se réveiller vers 6h30 ! Après avoir remballé nos affaires et pris le petit déjeuner, nous sommes allées saluer nos hôtes, vraiment contentes de cette première expérience d’accueil chez des locaux même si nous n’avons pu que très peu communiquer.
Parc national de Liwonde : Une expérience décevante de safari
Après trois belles journées de vélo jusqu’au parc national de Liwonde, nous nous sommes installées dans notre hébergement où nous avons retrouvé Kenza, arrivée en transports collectifs. C’était un endroit charmant à l’intérieur du parc, équipé de plates-formes d’observation nous permettant d’apercevoir de nombreux babouins, des singes vervet, des impalas et des waterbucks (antilopes), ainsi que des buffles et des phacochères. Apparemment, pendant la saison sèche, il n’est pas rare que des éléphants se promènent également dans le camp.
Nous avions décidé de faire un safari matinal, puis une excursion en bateau sur la rivière. Malheureusement, nos deux safaris se sont révélés décevants. Le parc national de Liwonde, le plus réputé du Malawi, est censé concentrer la plus grande densité d’animaux du pays. Cependant, cette densité doit être beaucoup moins importante que dans d’autres parcs africains, ce qui signifie qu’en saison des pluies, lorsque la faune se disperse dans le parc et n’a plus besoin de se concentrer autour de la rivière, il devient très difficile de l’observer.
Après trois heures de promenade en 4×4, nous avons pu observer de nombreuses antilopes et phacochères, mais nous n’avons aperçu qu’un buffle, l’arrière train d’un éléphant au loin caché dans le bush, et trois zèbres furtifs. Notre safari en bateau a été encore plus frustrant car le guide n’a fait aucun effort pour chercher autre chose que des hippopotames. Nous n’avons donc vu ni crocodiles ni mammifères sur les rives. Pour se faire pardonner cette deuxième excursion ratée, notre lodge nous a offert un safari à pied, c’est-à-dire une promenade autour du camp avec le personnel du lodge. Finalement, ce fut ma meilleure expérience de la journée car observer la faune à pied est bien plus impressionnant. En plus des antilopes et des singes habituels, nous avons notamment vu deux buffles qui nous ont fait rebrousser chemin sans tarder. Ces animaux, bien qu’ils ressemblent à de grosses vaches, peuvent atteindre 900 kg et courir à des vitesses de 30 à 55 km/h. Ils sont très dangereux car ils sont impulsifs et très imprévisibles. Cependant, une fois à une distance raisonnable, nous avons pu les observer tranquillement, non sans une petite montée d’adrénaline tout de même.
De retour au bord du merveilleux Lac Malawi
Après trois jours de pause, nous avons quitté Kenza et repris la route à vélo avec Abby en direction du sud du Lac Malawi, vers la station balnéaire réputée de Cape Maclear. Alors même qu’on était en pleine saison des pluies, nous avons eu beaucoup de chance et avons été épargnées par la pluie qui ne se manifestait que la nuit. Roulant très essentiellement sur des routes asphaltées, cela n’a pas d’incidences sur nos trajets.
En chemin, Abby a décidé de prendre l’Ilala boat, le bateau hors d’âge qui remonte le lac Malawi du sud au nord, pour se rendre de Monkey Bay à Nkhata Bay. Nous avons donc fait un arrêt à Monkey Bay afin qu’elle achète son billet avant de nous rendre à Cape Maclear. À peine avait-elle réservé sa place que j’ai eu envie de la suivre. J’avais déjà pris l’Ilala boat pour me rendre de Nkhata Bay à Likoma deux semaines auparavant, mais le trajet ne durait qu’une nuit. Je trouvais dommage de ne pas avoir navigué sur le lac en journée. Et Abby, qui avait obtenu une place en cabine à deux lits, me proposait de la partager. Cela signifiait malheureusement ne rester qu’une seule nuit à Cape Maclear car le bateau, qui a une rotation hebdomadaire, partait le surlendemain.
J’ai interrompu ma réflexion lorsqu’il s’est agi d’affronter ce qui m’a semblé être sur le moment l’une des pires côtes de mon voyage. En réalité, il n’en était rien ; la pente était difficile mais pas insurmontable. Pour autant, sous un soleil de plomb, alors que nous avions déjà parcouru 80 km, j’ai flanché et terminé en poussant mon vélo. Mais la descente qui suivait était absolument magnifique, avec une vue sur la baie au loin. A notre arrivée, j’ai particulièrement apprécié de pouvoir trinquer avec une bière fraîche avec Abby dans la piscine de notre auberge face au lac.
Deux jours animés sur l’Ilala boat pour remonter le Lac Malawi
Le lendemain, après avoir profité autant que possible du repos au bord de la piscine, nous avons quitté à contrecœur Cape Maclear pour affronter la même côte en sens inverse. La pente n’était pas moins raide, mais au début de notre trajet, elle semblait plus facile à gravir. De retour à Monkey Bay, j’ai acheté à mon tour mon billet de bateau, puis nous nous sommes rendues à l’auberge la plus proche du port, sachant que nous voulions être parmi les premières à embarquer le lendemain matin. En effet, nous étions un peu inquiètes quant au chargement de nos vélos et de nos sacoches sur le bateau.
Arrivées parmi les premières à 6h45, deux passagers nous ont aidées à monter nos vélos et nos sacoches sur la plateforme avant du bateau. Accrochés à la rambarde grâce à nos cadenas, nous étions rassurées et avons pu nous installer dans notre cabine avant de prendre le petit déjeuner sur le pont supérieur en attendant l’arrivée des autres passagers.
C’est ainsi que notre voyage de deux jours à travers le lac Malawi a commencé. Étonnamment, ce ne sont pas les phases de navigation qui durent le plus longtemps, mais les phases d’embarquement et de débarquement. En effet, à part à Monkey Bay et à Nkhata Bay, il n’y a pas de quai pour accoster le bateau dans les ports. L’Ilala jette donc l’ancre plus ou moins loin des rives, et un ballet de petites embarcations en bois commence. Il faut non seulement débarquer puis embarquer tous les passagers, mais aussi tout le fret. Ce bateau est un moyen de transport crucial pour le pays car, malgré sa relative lenteur, il reste souvent plus rapide que les moyens de transport terrestres pour se rendre d’un point à un autre du pays, et est presque indispensable pour les habitants des îles Likoma et Chizumulu.
Les bateaux venant de la rive pour débarquer le fret semblent rivaliser les uns contre les autres pour embarquer le maximum de denrées, et probablement gagner ainsi plus d’argent. Il en résulte un véritable chaos, avec des gens escaladant le bateau dans tous les sens, et ce pendant 3 voire 4 heures. Mais lorsque le capitaine du bateau décide de lever l’ancre, peu importe que les transferts soient terminés ou non, le bateau part. C’est ainsi que lors de notre première escale, les transbordements de passagers et de fret prenaient beaucoup de temps en raison des vagues importantes sur le lac et du faible nombre de bateaux présents, mais l’Ilala est tout de même parti alors que des passagers étaient encore dans un canot, s’apprêtant à embarquer. J’ai même vu un homme plonger dans l’eau pour rejoindre un canot car il n’avait probablement pas eu le temps de descendre !
Un rat dans ma cabine !
Sur le bateau, se trouve un restaurant proposant quelques plats assez corrects, ce qui est bien pratique car nous n’avions pas prévu de nourriture au-delà du premier petit déjeuner. Comme dans tous les transports, c’est aussi un moyen de passer le temps.
Le soir, après le dîner, alors que nous regagnions notre cabine, Abby a aperçu un rat courant sur le mur ! Je dois avouer avoir une aversion particulièrement forte pour ces créatures. Elles me font peur, il faut l’admettre. Après avoir inspecté nos affaires, j’ai réalisé qu’il était entré dans mon sac resté ouvert, pour grignoter une partie du pain et des cacahuètes qui s’y trouvaient. Beurk ! J’ai demandé de l’aide au personnel pour l’attraper, mais après plusieurs tentatives, ils ne l’ont pas retrouvé et ont conclu qu’il était parti, ce dont je doutais…
N’ayant aucune envie de dormir par terre sur le pont supérieur, j’ai néanmoins pris sur moi et suis stoïquement restée couchée sur mon lit, après avoir lavé tout ce qui se trouvait dans mon sac et l’avoir fermé hermétiquement. Mais au petit matin, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendue compte que le gant de toilette que j’avais mis à sécher sur le bord du lavabo avait disparu. Le rat l’a emporté, et probablement mangé. Si, si, je vous assure ! J’ai vraiment vérifié partout, il n’était nulle part, et Abby était là pour confirmer qu’il était présent la veille au soir et absent au petit matin. J’ai également cherché sur Google, et les rats peuvent manger du tissu, car ils ont besoin de se faire les dents ! Bref, le rat n’avait pas du tout quitté notre cabine, il s’y est même promené pendant notre sommeil !
Un débarquement qui nous a pris plus de 3 heures !
Le lendemain, la journée s’annonçait relativement similaire, offrant l’occasion de prendre le temps de lire ou d’observer avec amusement l’animation lors des arrêts toujours plus longs dans les ports. Notre bateau était censé arriver vers minuit à Nkhata Bay, mais nous savions que nous ne pourrions pas débarquer immédiatement. Nous avons donc décidé de dormir quelques heures et de nous réveiller vers 1 heure du matin.
Nous nous attendions à un certain désordre, mais la réalité a dépassé nos attentes. D’abord, les passagers embarquent avant que les autres ne débarquent, de même pour le fret. Je comprends, ils ont peur que le bateau parte sans eux. Mais cela rend tout plus compliqué. Il nous a fallu escalader des sacs de poissons séchés, de maïs et d’autres céréales pour atteindre les vélos et comprendre qu’il nous serait impossible de faire le chemin en sens inverse avec les vélos et les sacoches. Il fallait donc tout passer par-dessus bord en évitant absolument que cela ne tombe à l’eau. On venait d’entendre un plouf inquiétant ne nous donnant pas grande confiance en les personnes à quai.
Finalement, nous avons demandé à un jeune homme de nous aider : Je restais sur le bateau pour tout transborder, le jeune homme récupérait l’équipement sur le quai, et Abby gardait un œil sur le tout, tout en déclinant les offres de service et d’hébergement qui se succédaient. Ce n’est qu’à 4h30 du matin que nous avons réussi à quitter le quai pour rejoindre notre hébergement !
Mes derniers jours au Malawi ont été moins sympas, vivement la Zambie !
Après deux jours de repos à Nkhata Bay, Abby a repris la route vers le nord tandis que j’ai décidé de prolonger mon séjour au bord du lac avant de partir de mon côté, en direction de la Zambie. Cependant, la chance ne m’a pas souri lorsque j’ai repris la route. Après au moins trois semaines de beau temps, j’ai eu droit à trois jours de pluie incessante. La première journée, la pluie était si intense que j’ai demandé à un camion de me transporter plus loin. Rouler sous une pluie battante n’était pas seulement désagréable, mais aussi dangereux en raison de la visibilité réduite. Avec aucun village en vue sur une longue distance, j’étais inquiète de ne pas trouver un endroit sec pour passer la nuit. Malgré cela, j’ai insisté pour descendre à la ville suivante, laissant le chauffeur un peu surpris alors qu’il continuait presque jusqu’à Lilongwe, ma destination finale. Les brefs moments de ciel dégagé que j’avais eu entre les averses m’avaient laissé entrevoir de magnifiques paysages et donné envie de continuer cette route à vélo. Trempée et frigorifiée, j’ai finalement trouvé refuge dans une petite guesthouse sans eau chaude ni ventilateur pour sécher mes affaires.
Le lendemain matin, je me suis mieux équipée contre la pluie, mais j’ai quand même dû enfiler des chaussures trempées. Heureusement, la pluie était moins forte et j’ai pu profiter un peu plus du paysage, bien que j’aie dû rouler avec ma veste, mon pantalon et mes surchaussures de pluie toute la journée. Heureusement, j’ai eu la chance de trouver cette fois une guesthouse avec eau chaude et climatisation me permettant de faire sécher mes vêtements, mais pas mes chaussures pour autant !
Alors que je m’apprêtais à entamer une troisième journée de vélo consécutive, largement humide, j’ai découvert que le pneu arrière de mon vélo était crevé. Après avoir parcouru 13 500 km, je me doutais bien que ça finirait par arriver ! je m’estimais alors heureuse de ne pas devoir effectuer cette réparation en bord de route. Une fois ma chambre à air réparée à l’aide d’une rustine, j’ai suivi scrupuleusement la procédure en m’assurant qu’il n’y avait pas de pointe à l’intérieur de mon pneu. J’y ai trouvé un petit caillou que j’ai retiré, et j’ai également placé une rustine à l’intérieur du pneu pour le protéger d’une nouvelle agression. J’ai également changé de chambre à air au cas où, et après une heure de travail, contente de cette première expérience de réparation de crevaison depuis le début du voyage, j’ai repris la route.
Cependant, en début d’après-midi, je me suis retrouvée de nouveau avec un pneu à plat ! J’ai dû à nouveau démonter ma roue, trouver le trou dans la chambre à air, le réparer. Puis, j’ai découvert un deuxième trou dans le pneu. Était-il déjà là le matin ? Je suppose que oui, mais qu’il n’avait pas encore percé le pneu. Avec l’expérience du matin même, la réparation a été plus rapide, et dans mon malheur, j’ai eu de la chance que cela se produise pendant un petit intervalle ensoleillé !
Ma dernière journée pour rejoindre Lilongwe a finalement été meilleure de cet itinéraire. Même si cette portion de route n’était ni la plus belle ni la plus agréable, j’ai pu la parcourir sous le soleil et cela a changé toute la donne ! De plus, je savais que j’allais rejoindre Aisling et Tim, des hôtes Warmshowers, mes premiers hôtes en Afrique.
J’ai été très bien accueillie, mais malheureusement, je suis tombée malade au moment de reprendre la route. J’ai donc rejoint la frontière zambienne principalement en faisant du stop. C’est une autre façon de voyager. Bien qu’il ne faille pas transformer un voyage à vélo en un voyage en auto-stop avec un vélo dans les bagages, cela m’a permis de faire des rencontres et d’avoir des échanges prolongés avec des locaux, ce qui est toujours très intéressant.