=> Kampot et Kep, Cambodge // du 2 au 4 décembre 2015
Après Sihanoukville et Koh Rong Samloem, je me suis dirigée vers la côte sud du Cambodge pour 3 jours afin de visiter Kampot et Kep en scooter. J’ai été très agréablement surprise par la région.
La ville de Kampot
Kampot est une petite ville provinciale sur le bord d’une rivière, qui se jette non loin dans la mer. C’est une cité très agréable, qui compte encore beaucoup de bâtiments de l’époque coloniale. Il est plaisant de s’y promener à pied, de manger sur le bord de la rivière, de faire quelques achats ou de s’y faire masser.
La ville compte un très grand nombre de salons de massage qui proposent des prestations très bon marché. J’ai choisi un salon dans lequel les massages sont réalisés par des malvoyants. il y a de nombreux salons de ce type au Cambodge gérés par des associations qui forment et insèrent ces personnes. J’ai trouvé la prestation moyenne, mais je n’avais pas de point de comparaison en matière de massage cambodgien.
Cependant ce n’est pas la ville en elle-même qui est la plus intéressante à visiter mais ses environs.
Première location de scooter
Je n’avais pas conduit de scooter depuis une dizaine d’années, mais j’avais largement eu le temps de comprendre la manière dont on conduit en Asie . La première règle à connaître : les plus gros sont prioritaires. Ensuite, il faut se préoccuper de ce qui se passe devant, mais pas derrière. Les rétroviseurs sont quasiment inutiles, si vous déboîtez, ceux de derrière vous éviteront. Mais si quelqu’un s’insère juste devant vous, il faut freiner pour le laisser passer, c’est normal. Il faut donc oublier les règles consistant à céder le passage ou la priorité à droite.
Dans ma guesthouse la location de scooter automatique 125 cm3 était vraiment bon marché, et la petite ville de Kampot était parfaite pour reprendre mes marques.
Point important, il est préférable d’être en possession d’un permis international (gratuit et obtenu en 1 semaine auprès de la préfecture en France) car j’ai vu à Sihanoukville des policiers postés au même endroit toute la journée pour arrêter systématiquement et uniquement les occidentaux à deux-roues. Si vous n’avez pas le fameux permis gris (et non rose), il faudra payer un bakchich.
Initiation au scoooter dans le parc de Bolor
Pour ma première journée à scooter, je me suis dirigée vers le parc national Bokor. Il se situe sur une colline assez haute, dont l’ascension comporte un grand nombre de virages assez serrés. La route est neuve et ça permet d’apprendre à bien maîtriser l’engin.
Au sommet, la vue sur toute la région, et notamment la côte pourrait être splendide, malheureusement en fin de matinée, le soleil tapait fort sur la forêt tropicale, et une brume se formait à mi-hauteur masquant partiellement la vue. Un peu plus loin mais toujours dans le parc, j’ai pu admirer de très belles chutes d’eau et partir à la recherche d’un lac que je n’ai jamais trouvé… la signalisation n’est pas vraiment au point !
J’ai un peu regretté les très nombreuses constructions en cours, en plus de l’horrible complexe hôtelier qui se trouve déjà au sommet. Cela défigure le parc supposé être protégé.
Après une descente de la colline un peu éprouvante en raison de la succession infinie de virages, je me suis dirigée vers les rapides de Teuk Chou. C’est un très chouette endroit pour se reposer : des hamacs sont installés à l’ombre des arbres sur le bord de l’eau, idéal pour une petite sieste aux heures les plus chaudes de la journée. C’est supposé être payant, mais personne n’est venu me réclamer les 50 cts en question !
Perfectionnement au scooter dans les rizières et sur la route de Kep
Le lendemain, je suis partie vers l’ouest de la ville avec pour objectif une grotte, une plantation de poivre et terminer en mangeant un crabe à Kep.
Cette fois-ci, point de superbe route toute neuve, mais une vieille route bien défoncée pour commencer, puis de la piste !
Le trajet au milieu des rizières et des petits villages est vraiment splendide et très sympathique. Les enfants veulent tous entamer la conversation en commençant par un « Hello, what is your name ? », même s’ils ne connaissent rien d’autre. Et les habitants sont toujours disposés à donner un coup de main quand on est un peu perdu.
Contrairement à ce que je pensais, la grotte de Phnom Chhnork n’était pas le temps fort de la journée. Il s’agit d’une grande grotte dans laquelle d’impressionnantes stalagmites se sont formées au fil des années, et au sein duquel se trouve un tout petit temple. C’est sympathique, mais cela n’a rien d’extraordinaire.
Je souhaitais ensuite me rendre dans une plantation de poivre car la région est supposée produire le meilleur poivre du monde, fournissant tous les grands restaurants, notamment français. On m’a indiqué le chemin, passant par le « Secret Lake ». Ce lac n’était pas indiqué sur mon guide mais valait vraiment le détour. J’aurais volontiers mis un cœur dans le Lonely, ou 2 bonhommes dans le routard !
Au bord du lac j’ai rencontré un Israélien qui s’est joint à moi pour la suite de la journée. En suivant le plan sur mon IPhone, nous avons continué à rouler à scooter sur les pistes à travers les rizières et potagers, à la recherche d’une plantation de poivre ouverte au public. Après avoir rebroussé chemin 3 fois, nous sommes arrivés à la conclusion que manifestement aucun chemin praticable ne nous permettait de nous y rendre directement sans repasser par la grande route.
Mais en demandant notre chemin, nous avons finalement atterri dans une autre plantation de poivre, une petite exploitation privée. La personne qui s’en occupait parlait anglais et était très heureuse de nous accueillir. Elle nous a fait visiter sa plantation en nous expliquant tous les détails de culture du poivre. Il n’y avait donc plus aucun intérêt à rechercher la plantation initiale probablement dotée d’un magasin spécial pour touristes !
Manger du crabe à Kep
Nous avons donc repris la route en direction de Kep pour y manger du crabe. La petite ville de Kep située en bord de mer est réputée pour sa plage et son marché aux crabes.
Sur le marché je n’ai pourtant trouvé aucun crabe, mais de nombreux poissons et autres fruits de mer. J’en ai conclu que tous les crabes étaient vendus de bon matin aux restaurants mitoyens. En effet le long de la côte on trouve une multitude de petits restaurants qui proposent des petits crabes frais. J’ai choisi du crabe au curry, c’était succulent !
Sur le chemin du retour, nous avons fait, avec mon compagnon israélien, une dernière halte pour visiter les marais salants. Ils sont assez similaires à ceux que je connais dans l’ouest de la France mais c’était très sympathique.
Après 3 journées fort agréables à Kampot et dans ses environs, et environ 200 km parcourus à scooter, je me sentais prête à affronter l’animation et le trafic de Phnom Penh !
Quel plaisir de te suivre ! J’ai été déçue pour toi de ta visite à Xian, j’avais beaucoup aimé le musée. Mais au moins tu as côtoyé la Chine profonde et les chinois, c’est si différent de l’image que nous donnent les médias. J’ai hâté de lire tes récits sur le Vietnam, pays où j’ai travaillé et que j’ai beaucoup aimé. Je te souhaite ainsi que toute la famille un très bon Noël. Dominique Parent
Bonjour Dominique,
Merci beaucoup pour ton message. J’ai pris un peu de retard dans la réaction de mes articles, profitant de la venue d’une amie qui a visité le Vietnam avec Moi. J’ai beaucoup aimé le Vietnam, et je vais raconter cela très vite.
Très bonnes fêtes à toi également,